A la sortie de l’ENG, on nous a proposé différents postes. Le choix était plutôt restreint : c’était classe pratique ou classe de transition en collège. Je pense que ceux de notre promotion qui ont eu des classes primaires ont été bien rares.
Marennes
J’ai donc opté pour une 5ème de transition au collège de Marennes. Dans un grenier avec pour cloison entre la classe de 6ème transition un panneau en aggloméré. Quel confort !!! Bon, ça facilitait l’affichage et permettait à la collègue d’à côté, d’ouvrir la porte de commuinicvation pour me demander d’intervenir lorsqu’elle avait de reels problèmes de discipline. C’est arrivé quelques fois.
Dans la salle des Profs on était, pauvre petits instits, mis à l’écart. Aucune communication à part avec les instits de classes pratiques.
Mes élèves étaient donc destinés à aller en classe pratique. J’ai réussi à faire intégrer une élève ayant de bons résultats dans le cycle « normal ».
Je reconnais que la plupart des autres, c’était le folklore. Des sympas, d’autres, des têtes de durs avec qui il fallait s’imposer, voire physiquement, mais à l’époque, j’en imposais suffisamment pour ne pas avoir à aller jusqu’au confrontement physique, ce qu’un certain David aurait bien voulu un jour de sortie sportive.
Un jour, les gendarmes m’ont ramené deux filles qui avaient « séché » l’école et faisaient plus ou moins le tapin sur la plage… Allez ré-orienté ça !!!
C’est dans cette classe que j’ai passé mon CAP.
Remplaçant
Ensuite j’ai été sollicité pour continuer en collège et éventuellemnt devenir prof. « Chat échaudé craint l’eau froide » et j’ai renoncé au collège.
Me voilà donc nommé Titulaire remplaçant sur la circonscription de Saintes.
Premier remplcement : Fléac sur Seugne. Une petite école à 2 classes avec une directrice très sympa. Un logement de fonction était libre, nous nousy sommes donc installés.
Lr remplacement n’a duré qu’un trimestre, il m’a fallu prendre la route. J’ai acheté une Ami8 d’occase et je l’ai achevée sur les routes de Charente Maritime, allant une fois jusqu’à Ciré d’Aunis ce qui faisait un sacré périple depuis Fléac.
Virollet
L’année suivante je prenais une école à classe unique à Virollet. En attendant nous avons déménagé à Saintes dans un HLM. ça n’a duré qu’un mois. Le premier soir où j’ai voulu regarder la télé, un voisin a tambouriné pour que je baisse le son.
Une grande classe très éclarée, avec un bloc sanitaire n’ayant jamais servi, il y avait des toilettes à l’extérieur, ça suffisait… Une cour gpudronnée avec, en plein centre, un acacia qui arrêtait bien les ballons avec ses épines.
Dans une ancienne classe, la cantine.
Je me suis bien intégré dans cette commune, j’ai même créé un club de tennis de table avec lequel on rencontrait des équipes environnantes. Lors de mon divorce, on s’est empressé d’interdire aus filles de continuer (qui sait ce qu’il pouvait leur arriver) , et les garçons trop peu nombreux quelques-uns nous ayant qitté eux aussi sur l’injonction des parents jugeant que j’étais un individu peu fréquentable.